Samurai Champloo

Une série créée en 2004 par Dai Sato et réalisée par Shinichiro Watanabe (oui, l'équipe de CowBoy Bebop, donc =)).

Masaru Gotsubo en a fait un manga papier, scénarisé par Shinichiro Watanabe.L'avis général est le même que pour ceux de CowBoy Bebop...A savoir que ça ne vaut pas le coup de s'y attarder.Mais bon, à voir.

Le nom de la série provient d'un terme Okinawais désignant un plat japonais : chanpurū (チャンプルー).

L'histoire se déroule dans une version fictive de l'ère Edo au Japon. Une jeune fille, Fuu, recherche "le samouraï qui sent le tournesol" et se fait accompagner par deux individus originaux, Mugen l'extravagant, ancien pirate devenu vagabond, et Jin le rōnin (samouraï sans maître) impassible, suite à un pari qu'elle a gagné contre ces deux derniers qui allaient s'entre-tuer.

On trouve à la musique plusieurs artistes japonais.
Nujabes, rappeur japonais décédé en février 2010, qui s'est occupé de l'opening Battlecry
Force of Nature
Tsutchie

Et un rappeur/compositeur américain, Fat Jin, du groupe Five Deez.

L'opening Battlecry (en version intégrale/commerciale)

[flash width=480 height=385 loop=false flashvars=]https://www.youtube.com/v/gYPFwWS9YYo[/flash]

La série utilise un décalage constant et certains anachronismes.


Nom : Mugen, ce nom peut se lire sous deux traductions : « sans illusions » ou bien « infini » (la version "Infini" étant celle validée par le studio lors de l'épisode 18)
Age : environ 20 ans
Profession : vagabond
Arme : épée, couteau (caché dans son fourreau d'épée), claymore
Style de combat : un mélange de styles, qui incorpore même du break dancing des années 1980 et de la Capoeira. Il le nomme, « Kendo Champuru »

Mugen est un vagabond au fort tempérament, toujours prompt à déclencher une bagarre par ses réactions, ce qui lui a permis d'affûter son style si spécial et de devenir aussi doué qu'il l'est.
Bien qu'il soit un personnage grossier, vulgaire, susceptible, bouffon et relativement incernable, il est quand même plutôt bon.On voit qu'il se liera vite avec Jin et Fuu et fera tout pour les protéger (alors qu'ils ne se connaissent quand même que depuis peu). Il est très passionné dans ce qu'il fait et a généralement une attitude très têtue quant à ses décisions.


Nom : Jin, cela signifie bienveillance, l'une des sept vertus du samouraï
Age : 20 ans
Profession : rônin
Armes : katana, wakizashi
Style de combat : il utilise le kenjutsu de l'école Mujushin

Jin est un ronin, un samouraï vagabond sans maître, qui voyage sans réel but.
Il a un caractère et un style de combat opposé à son compagnon de voyage, Mugen. On le voit souvent impassible, il ne se départit jamais de son calme.
Mais derrière ce tempérament se révèle un sabreur hors-pair, qui n'a jamais perdu un combat. Jin est l'image même du Samouraï, calme, réfléchi mais terriblement fort.
À la différence de Mugen, il a appris le Bushido auprès d'un maitre, il a donc un style bien moins désordonné mais tout aussi efficace. Comme tout bon samourai il est très attaché à ses sabres et refuse de s'en servir de garantie mais c'était sans compter sur ses compagnons. Mugen le surnomme John Lennon à cause de ses lunettes.


Nom : Fuu
Age : 15 ans
Profession : serveuse (quelques fois)
Armes : tanto

Fuu est une petite adolescente orpheline recueilli par son oncle et sa tante et travaillant pour eux après avoir été recueillie. C'est par hasard qu'elle rencontre Jin et Mugen, qui après l'avoir sauvé de mauvais clients du restaurant de son oncle, finissent par être la cause de la destruction de ce restaurant.
N'ayant plus rien, elle se décide à retrouver le Samourai qui sent le Tournesol, un mystérieux homme dont elle parle très peu.
Fuu a un caractère bien trempé, est bavarde et espiègle, et aime manger quand c'est gratuit. Accompagnée de son petit animal de compagnie, Momo, elle se retrouve toujours dans des situations délicates, mais ces deux gardes du corps veillent.
Fuu est une jeune fille sensible, qui fait preuve d'humanité et d'un sens du devoir. Pleine de ressources, elle finit par se lier avec Jin et Mugen qu'elle prenait pour des têtes de mules.

Au final, si on est loin de la vérité historique, Samurai Champloo réussit quand même à nous propulser dans l'ère Edo et nous dépayser, au travers de 26 épisodes tour à tour épiques, comiques, et dramatiques.

Les épisodes 1, 18 et 23 sont par exemple de grands moments de fou rire ^^

Animations, doublages, décors, situations...Tout est parfait.
Encore une fois, du très bon, comme CowBoy Bebop 6 ans plus tôt.

Infos prises sur la page Wikipédia de Samurai Champloo.

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